Située dans la région de Charlevoix et voisin du parc national des Grands-Jardins, du parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et de la Réserve faunique des Laurentides, la Zec des Martres est un territoire privilégié pour accéder ua charmes du plein air !
Elle tire son nom du plus important plan d’eau de la région, le Grand lac des Martres, long de 4.8km; c’est donc tout naturellement que son emblème est la martre, un petit mammifère de la famille des Mustélidés.
Le territoire couvre une superficie de 424 km2 et comprend 219 lacs. On y pratique la pêche pêche (en lac ou en rivière), la chasse au petit et gros gibier en raison d’une faune terrestre et aquatique très diversifiée.
La Zec des Martres est un magnifique terrain de jeu pour la pratique de la randonnée en raison des nombreux et importants dénivelés rencontrés, l’abondance de sommets à proximité les uns des autres, et les paysages magnifiques qui s’offrent à nous dans cette « Réserve mondiale de la Biosphère », reconnue de puis 1989 par l’UNESCO.
Premier jour des vacances du temps des fêtes au Québec, et déjà sur la route pour découvrir de nouveaux territoires. Nous n’avons pas beaucoup de neiges à nous mettre sous la dent en station ni même dans le coin de Québec, et c’est pour cette raison que nous décidons d’aller prospecter de nouvelles montages dans le coin de Charlevoix,et plus précisément le long de la route 381 (Grands-Jardins, Zec des Martres…). Accompagné de Julien (« l’équipe des Julien »), nous partons de Québec autour de 10h pour profiter au mieux de la lumière du jour, même si l’horaire est déjà avancé.
Mise en place des raquettes, peaux, et nous voilà parti en exploration d’un terrain de jeu propice. Les montagnes nous entourent, et nous choisissions de nous enfoncer un peu, rechercher « une montagne que l’on m’avait indiqué »…
Les paysages sont grandioses en ce début d’hiver, même si le niveau de neige n’est pas très encourageant, avec seulement 35cm accumulés dans le sentier. Nous nous disons alors que « dans le pire des cas, même si nous ne trouvons pas de couloirs intéressants, on aura fait une bonne balade !
Après environs 4 kilomètres en sentier, nous finissons par trouver une face qui « semble » prometteuse et nous décidons de rejoindre son sommet pour faire au moins une descente dans la journée. La lumière est déjà en train de baisser, et c’est un indicateur que nous ne devons pas trainer pour amorcer le retour, si nous voulons rentrer avant la noirceur….
Le versent fait partie de la zone qui a été ravagée par les incendies en 1991, ce qui explique la faible densité d’arbre que l’on y retrouve.
Une fois au sommet, nos doutes sont confirmés
; il n’y a pas beaucoup de neiges, et c’est très court ! Nous avons tout de même le loisir de faire quelques virages sur une pente longue de 500 mètres, mais avec une faible inclinaison (moins de 20%).
Nous arrivons finalement le le long de la rivière, ce qui nous réserve un court bushwack pour rallier un pont qui rejoint le sentier. Nous finissons le retour en pleine nuit avec néanmoins le répit de ne plus être pris à travers les arbres.
Charlevoix est réputé pour offrir son plein potentiel de neiges à la fin de l’hiver, soit à partir du mois de mars. Sortir les skis n’était donc qu’un prétexte pour repérer les lieux. Mais il y a encore fort à faire dans ce domaine, car les montagnes avec du potentiel ne sont pas abondantes, même si le territoire est vaste !
Photo couverture : Julien Charrier
Pour s’y rendre : Depuis Québec, prendre QC-138 E en direction de QC-381 N à Baie-Saint-Paul. Continuer sur QC-381 N et rouler jusqu’à Parc de Conservation des Grands Jardins.
Distance : 10 km (A/R)
Durée : 5h00min
Difficulté : Facile (*)
Altitude :
Sommet : 791 m
Dénivellation de 120 m