Située dans la région de Charlevoix et voisin du parc national des Grands-Jardins, du parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et de la Réserve faunique des Laurentides, la Zec des Martres est un territoire privilégié pour accéder ua charmes du plein air !
Elle tire son nom du plus important plan d’eau de la région, le Grand lac des Martres, long de 4.8km; c’est donc tout naturellement que son emblème est la martre, un petit mammifère de la famille des Mustélidés.
Le territoire  couvre une superficie de 424 km2 et comprend 219 lacs. On y pratique la pêche pêche (en lac ou en rivière), la chasse au petit et gros gibier en raison d’une faune terrestre et aquatique très diversifiée.
La Zec des Martres est un magnifique terrain de jeu pour la pratique de la randonnée en raison des nombreux et importants dénivelés rencontrés, l’abondance de sommets à proximité les uns des autres, et les paysages magnifiques qui s’offrent à nous dans cette « Réserve mondiale de la Biosphère », reconnue de puis 1989 par l’UNESCO.

Nous partons donc pour une fin de semaine dans les grands jardins,  afin de poursuivrez l’exploration des monts de plus de 1000 mètres via la liste peackbagger.
Nous avions planifié un départ de Québec le vendredi soir, malheureusement une tempête de neige est venue perturbé nos plans. Une couche de 5 cm neige à recouvert les territoires au nord de Québec,  depuis la 73 Nord en direction du Saguenay et jusqu’à la Zec des Martres dans les Grands-Jardins. Pas question pour nous donc de faire un camping d’hiver en ce mois de mai.Nous décidons finalement de partir le samedi matin (la fin de semaine étant planifiée depuis un moment) en prenant le risque de randonner des paysages encore enneigés. Il reste un peu de neiges sur les bas-côtés de « la route des Montagnes », mais ce ne sont que des traces.Nous nous enregistrons à la Zec des  Martes afin de pouvoir faire un camping sauvage où bon nous semble (en ayant touts de même indiqués une localisation générale), mais sans être contraints de rejoindre un emplacement prévu spécifiquement.GJ_15_01Nous pouvons alors profiter de l’après-midi pour faire un premier sommet et nous nous dirigeons ainsi vers la réserve faunique des Laurentides, dont l’accès journalier (pour la randonnée est libre).

Mont du lac des Marais

Nous laissons la voiture sur un bas-côté de la route afin d’emprunter un chemin forestier bien entretenu (car mène à de nombreux secteurs de pêches) pour rejoindre notre sommet du jour. Ce dernier est situé en secteur alpin et présente la particularité d’être dans le secteur ayant subi les incendies.GJ_15_05Les paysages sont dégagés ce qui permet de voir tout l’arrière-pays des Grands-Jardins et de Charlevoix.
Le sommet est situé en plein territoire de l’ours noir et nous trouvons de nombreuses traces de son passage, facile je identifiable grâce aux baies qu’il ingère et qui sont présentes en abondance sur les brûlis.
La randonnée est facile et nous sommes de retour à l’auto tôt afin  de rejoindre notre secteur de camping.L’objectif était de dormir au sommet du mont de l’Alouette pour profiter de la vue magnifique. Malheureusement, le vent nous contraints à choisir un secteur  moins exposé aux vents, mais tout aussi agréable, proche d’un lac et d’une hutte de castor.
La nuit est fraîche et nous apprécions d’autant plus , le feux, tandis que le houblon nous tiens chaud au corps !GJ_15_06

Mont de La Galette

Le lendemain nous prenons la direction de sommet de l’Alouette,  situé à seulement un kilomètre de notre lieu de camping. Le dénivelé est important,  constant, mais relativement court. GJ_15_07D’autant que la récompense est au rendez-vous, avec l’un des plus beaux panoramas qu’offre la région. Nous pouvons voir la lac de La Galette au premier plan, tandis qu’à l’arrière, les territoires de l’arrière pays s’étalent à perte de vue.
Nous retenons d’ailleurs lieu pour venir observer les aurores boréales, lorsqu’un prochain orage magnétique sera annoncé.
La proximité de ce sommet nous permet d’enchainer un troisième et dernier sommet pour ce week-end.GJ_15_03

Mont René-Richard

Comparable à notre randonnée de la veille, nous évoluons a nouveau sur un sentier forestier pendant un moment, avant de pénétrer sur un sentier plus étroit. De plus, contrairement à la veille nous avons plus de chemin à faire pour le rejoindre, ce qui nous amène a naviguer à vue (le sommet étant identifiable de très loin) afin de prendre le chemin le plus court.
Un bushwack improvisé s’impose car nous marchons tantôt sur, tantôt en dessous les brûlis, qui constituent la totalité du paysage.GJ_15_02
À mi-chemin, mon partenaire est exténué d’avancer ainsi et je termine le dernier kilomètre seul. Sur mon itinéraire, je trouve à nouveau de nombreuses traces d’ours et d’orignaux.
Alors que nous rentrons pour l’auto, nous croisons le dixième porc-épic du week-end, qui se promène comme nous, sur le bord du chemin.

Trois nouveaux sommets pour les statistiques et un retour dans les Grands-Jardins. Que ce soit dans le secteur des incendies, au au fond de la Zec, cette région est toujours aussi attirante et tellement riche en paysage, que je planifie déjà un retour cet été, dans le secteur du mont de l’Enfer, cette fois-ci.

Pour s’y rendre : Depuis Québec, prendre QC-138 E en direction de QC-381 N à Baie-Saint-Paul. Continuer sur QC-381 N et rouler jusqu’à Parc de Conservation des Grands Jardins.

Mont du lac des Marais
Distance :
8,5 km (A/R)
Durée : 2h00min
Difficulté : Facile (*)
Altitude :
Sommet : 1053 m
Dénivellation de 273 m

Mont de La Galette
Distance :
2 km (A/R)
Durée : 1h00min
Difficulté : Facile (*)
Altitude :
Sommet : 1086 m
Dénivellation de 104 m

Mont René-Richard
Distance :
6 km (A/R)
Durée : 2h00min
Difficulté : Facile (*)
Altitude :
Sommet : 1020 m
Dénivellation de 153 m

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