C’est certainement une de mes sorties préférées : aller skier avant la journée de travail.
Un peu de logistique, mais surtout beaucoup de motivation pour se lever à 4h30 en pleine semaine, pour aller skier.
Mercredi 02 mars 2016, nous avons eu LA tempête de l’hiver ! Enfin, diront certains; il était temps diront d’autres (…), toujours est-il que 2 jours après avoir annoncé l’ouverture tant attendue du secteur hors-piste du Parc de la Jacques-Cartier, nous nous devions d’aller y faire une rapide petite visite pour dépoussiérer nos fixations débrayables, après ce triste hiver.
Pour ma part, il s’agissait de ma première sortie dans l’arrière-pays car avec la paternité je ne pouvais pas planifier de virer dans les Chics-Chocs, et entre le ski et l’escalade de glace, pour cet hiver, j’avais fait mon choix !
Comme pour atteindre un sommet lors d’une expédition, nous définissions en amont un « turnaround time », c’est-à-dire une heure limite à partir de laquelle nous devrons redescendre si nous souhaitons ne pas arriver en retard au boulot ce matin.
Dans les faits, l’horaire est tellement serré (et peut-être que je me cherche inconsciemment des excuses), que je me dis déjà : « si on part en retard, ce sera très difficile d’atteindre le top ».
Heureusement, Louis-César n’avait pas de doute quant à sa motivation ce matin-là, et c’est à 04h59 qu’il arrive devant chez nous pour charger l’auto et prendre la direction du Parc de La Jacques-Cartier ce matin-là.

Nous ne sommes pas trop embêtés par la congestion sur la route à cette heure-ci, et arrivons au Centre d’interprétation et de Service (kilomètre 10), à 05h40; nous sommes même en avance de 20 minutes sur le planning de la matinée !IMG_1675

Pas le temps de trainer en raison de l’horaire serré mais surtout du froid glacial qu’il fait ce matin avec une température autour de -28 sans le facteur vent ! Nous nous élançons donc depuis le stationnement avant de traverser la rivière Jacques-Cartier en direction  du Sentier du Draveur, afin  de rejoindre le secteur du Belleau.

Nous débutons la montée un peu avant 06heures, ce qui nous permet d’admirer le lever du soleil (après avoir atteint une crête de la montagne); le spectacle est agréable et les rayons se font rapidement ressentir car même si nous montons pendant 45 minutes, le mercure était très bas ce matin-là. 2016-03-03-06.35.30Cette année, le sentier pour rejoindre le sommet est beaucoup plus court et direct que les années précédentes, mais également beaucoup plus brutal en terme de dénivelé. Pour nous notre gestion du temps, c’est un avantage non-négligeable puisqu’en moins de 50 minutes nous atteignons le sommet, mais pour les moins aveti, sur terrain glacé, certain passage risque d’être compliqués.2016-03-03-06.12.58Lorsque nous atteignons l’endroit qui nous permettra de rejoindre rapidement le stationnement, nous changeons rapidement les couches mouillées, retirer les peaux d’ascension et remettre les fixations en mode descente avant d’entamer l’autre partie de plaisir : la descente.2016-03-03-06.43.11La tempête de la veille a parfaitement nettoyé le secteur et nous n’observons presque aucune autre trace de skieurs, nous laissant ainsi la première descente dans la neige folle et vierge.
En revanche, comme je ne pensais plus avoir besoin de mes skis aiguisés pour aller jouer en hors-piste, je n’ai pas pris le temps de les entretenir et je regrette cette négligence pendant la descente; la neige colle par moment sous mes spatules. Il en faut tout de même beaucoup plus pour venir gâcher cette escapade matinale express.IMG_1679

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