Depuis l’hiver 2012, la Sépaq a dédié un secteur hors-piste de 100 hectares avec un dénivelé de 350 mètres pour la pratique de la randonnée alpine, le télémark, le surf des neiges et la raquette. Le territoire est situé sur la rive ouest de la rivière Jacques-Cartier, à proximité du centre de découverte et de services dans le Parc National de la Jacques-Cartier
[box]AVERTISSEMENTS DE LA Sépaq
L’accès à ce secteur hors-piste nécessite une marche d’approche. Le secteur n’est pas entretenu ni patrouillé, mais délimité. Ce secteur est conseillé aux personnes initiées et ne convient pas aux débutants. Nous vous invitons à la prudence.[/box]
Dans la continuité des activités de plein air (trek, trail escalade, raquette…) que l’on pratique dans la région, j’ai découvert et immédiatement accroché au ski hors-piste ou backcountry.
Au cœur du parc national de la Jacques-Cartier, le décor est planté : 300 mètres de dénivelé, de la poudreuse en abondance, le tout dans un territoire de 100 hectares !
Évidemment, ce n’est pas les Chics-Chocs et encore moins les Alpes française, mais à une trentaine de minutes de Québec, on a maintenant un super terrain de jeu et d’entrainement en « tout-confort ».
Le seuil d’un mètre de couvert requis pour éviter d’endommager la faune et la flore a été atteint à la mi-janvier.
Pour ma première sortie, au lendemain d’une tempête hivernale, j’y suis allé en raquettes avec les skis dans le dos ! L’expérience a été concluante, mais très éprouvante physiquement, et c’est pourquoi j’ai décidé de m’équiper pour mieux débuter; des fixations Alpine Trekker et des peaux d’ascension.
Avant d’investir dans du matériel spécifique (et onéreux), j’ai choisi des fixations qui s’installent sur un kit alpin (fixations et bottes) standard.
La semaine suivante, une nouvelle tempête a ajouté 10cm au couvert, l’occasion d’y retourner tester mon nouveau matériel !
Je fixe mes skis et les peaux au centre de service, une petite marche d’approche pour traverser la rivière en direction du sentier des cascades, avant de m’engouffrer dans la forêt. Plusieurs départs sont possibles le long du secteur, et je décide d’attaquer au pied du pont.
Le mouvement et la sensation sont nouveaux pour moi, tandis que j’ai des difficultés dans les virages serrés ou les sections glacées. J’apprends plus tard que le passage des raquettes (moi-même la semaine précédente), a rendu la neige très dure à certains endroits.
Il me faut finalement 1 heure et 20 minutes pour gravir les 2 kilomètres et atteindre le sommet de la montagne à 600m.
Après une pause bien occupée à remettre des couches de vêtements, enlever les peaux, les fixations et reprendre quelques forces, il est temps de faire la descente !
La première section est moyennement inclinée, tandis que l’on évolue dans une forêt de conifères dense. Il n’est pas facile de faire de longues sections fluides, surtout avec un niveau débutant.
Après quelques marches, j’arrive dans la seconde section; c’est une érablière de bouleau jaune beaucoup plus inclinée et dégagée que la première. Une vingtaine de minutes après le début de la descente, me voilà près pour une nouvelle montée, qui portera mon total à deux ce jour-là.
Pour s’y rendre : Depuis Québec, rejoindre QC-175 N par la bretelle d’accès vers Autoroute 73/
Accès : Chemin du Parc‐National au km 10, suivre la direction du sentier des cascades.
Distance : 5.00 km (Boucle)
Durée : 1h30min (montée)
Difficulté : Intermédiaire (**)
Altitude :
Sommet : 600 m
Dénivellation de 350 m